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À propos

La Fondation se propose de faire converger l’Histoire et l’actualité afin de proposer des réponses adaptées aux défis de notre temps. Tout en conservant à son égard la distance critique que permet le recul et en se gardant de tout dogmatisme, elle prendra comme fil conducteur l’esprit du Grand Colbert, marqué notamment par la volonté d’anticiper le cours des événements et de doter l’État comme les acteurs économiques d’une vision stratégique.

Elle pourrait prendre comme devise la phrase de Fustel de Coulanges : « L’histoire ne nous dira sans doute pas ce qu’il faut faire, mais elle nous aidera peut-être à le trouver ».

Histoire de la Fondation

La Fondation Colbert a été créée le 15 avril 2019, l’année du 400ᵉ anniversaire de la naissance de Jean-Baptiste Colbert (1619-1683)

Elle est issue d’une conviction partagée par un groupe de fondateurs et de personnalités et a pour but de soutenir des projets économiques, scientifiques, sociaux et culturels qui s’inscrivent dans l’héritage de Colbert et sont à l’origine d’une nouvelle façon d’innover en France

L’héritage de Jean-Baptiste Colbert est perceptible dans une multitude de domaines. La volonté de Colbert est d’organiser les métiers, de favoriser l’innovation et de promouvoir l’industrie – Saint-Gobain illustrant jusqu’à nos jours la continuité avec les manufactures royales -, de développer les infrastructures telles que les voies fluviales, de maîtriser des filières de production complètes – de la gestion des forêts à la construction navale -, de garantir la qualité de l’administration et des finances publiques, d’édicter des normes là où elles se révèlent nécessaires, notamment pour l’entreprise, d’encourager la science, la culture et les arts – notamment à travers les Académies.

Cette approche quasiment universelle a de fortes résonances aujourd’hui. Que l’on considère l’innovation et ses conséquences sur l’activité et l’emploi, la maîtrise des dépenses publiques ou l’impact de l’émergence de nouvelles puissances, les nations européennes paraissent souvent désarmées, individuellement ou collectivement, face à des défis d’une ampleur sans précédent.

La Fondation pourrait prendre comme devise la phrase de Fustel de Coulanges : « L’histoire ne nous dira sans doute pas ce qu’il faut faire, mais elle nous aidera peut-être à le trouver ».

Actions et missions

Les types d’initiatives envisagés sont les suivants :

  • Une « action éducative », notamment en direction des lycées professionnels dont plusieurs ont le nom de Colbert. Création du concours de chefs-d’œuvre pour les lycées professionnels ouvert en juin 2021.
  • Une grande manifestation annuelle, « Les rencontres Colbert », associant notamment décideurs et universitaires, qui sera l’occasion de confronter des idées, d’en faire émerger d’innovantes et d’encourager les initiatives.
  • Un « colloque historique » annuel.
  • Un « Prix Colbert », afin de récompenser un ouvrage portant sur l’actualité du colbertisme.
  • Des « bourses d’études », afin d’aider au développement de recherches portant sur des décisions économiques, scientifiques, sociales ou culturelles qui ont fait référence en France.

Les premières « Rencontres Colbert » se tiendront le 5 octobre 2021

Le premier « Prix Colbert » dont le président du jury est M.Michel Pébereau a été décerné le 21 janvier 2021.

L’autre manifestation publique a été le colloque historique. Il s’est tenu à l’Orangerie du Château de Sceaux le 14 décembre, 2019 grâce au mécénat et soutien financier de la Compagnie de Saint Gobain en collaboration avec le Conseil Général des Hauts-de-Seine et de Sorbonne Université

Gouvernance

Le conseil d’administration compte six membres, dont trois académiciens : Le chancelier Monsieur Xavier Darcos, Messieurs Michel Pébereau et Didier Roux. Le collège des fondateurs, sera représenté par MM Loÿs de Colbert, représentant la famille, Olivier Pastré et Bruno Racine, ce dernier étant apparenté à la famille et mandaté pour signer au nom des fondateurs.

Le comité d’orientation est constitué de la façon suivante : M. Louis Gallois, président d’honneur, Bruno Racine, président, et comme membres, Mmes Patricia Barbizet, Catherine Pégard, Catherine Lavenir et Jacqueline Sanson, MM. Auguste d’Aligny, Dominique Brême, Olivier Chaline, Elie Cohen, Joseph de Colbert, Loÿs de Colbert, Loïc Finaz, Pascal Lamy, Paul de Leusse, Christian Noyer, Olivier Pastré, Augustin de Romanet, Hubert Védrine.

Un groupe de jeunes est également constitué, afin de faire le lien avec les nouvelles générations, très désireuses de s’engager en faveur de causes d’intérêt collectif.

L'Édito

Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.


Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous.

C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée.

Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »

Toutes les conditions sont reunies pour poursuivre et reussir ce projet magnifique, grace a la volonte partagee et a la salutaire concorde de nos six entites (Academies et Institut).

À ma place, désormais, j’y concourrai de toute mon énergie, habité par la conviction que la culture et le savoir font prospérer l’unité, la force et la grandeur d’une nation.

Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.
Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous. C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée. Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »

Xavier Darcos, chancelier de
l’Institut de France 

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